Femme et artiste une quête d’équilibre et de vérité
Être femme est déjà une aventure en soi.
Être artiste y ajoute une dimension supplémentaire, un dialogue permanent entre le monde intérieur et extérieur.
Être femme et artiste à la fois, c’est souvent en soi une double mission : créer et s’affirmer.
La voix intérieure que l’on tait trop souvent 😣
Depuis toujours, les femmes ont bien trop souvent été invitées à se taire, à être sages, à se fondre dans le cadre.
L’art devient alors un espace de liberté, une rébellion douce qui permet de dire ce que l’on ne dit pas autrement voire que l’on ne peut pas dire autrement. Mais pourquoi en vient-on à faire taire notre voix intérieure 🫤?
🌑 1. Le poids de l’éducation et des croyances
Depuis petites, beaucoup de femmes entendent des phrases comme "sois sage", "ne fais pas de vagues", "tu rêves trop".
On apprend à plaire, à répondre aux attentes des autres plutôt qu’à écouter notre intuition.
🌑 2. La peur du jugement
Créer, c’est se mettre à nu. L’art reflète nos émotions, nos blessures, nos visions du monde. Exposer cela aux yeux des autres, c’est risquer la critique ou l’incompréhension. Alors parfois, par protection, on préfère s’autocensurer.
🌑 3. La comparaison permanente
Dans un monde saturé d’images (Instagram, Pinterest…), on se compare facilement. On croit que notre voix n’est pas assez forte, pas assez “parfaite”. Résultat : on étouffe ce qui est unique en nous.
🌑 4. Le manque de légitimité
Combien de fois entend-on : “Tu veux vivre de ton art ? Mais ce n’est pas un vrai métier.” Ces messages s’incrustent et créent un doute : ai-je vraiment le droit d’exister en tant qu’artiste ?
🌑 5. Le rôle des émotions
En tant que femmes, on nous reproche parfois d’être “trop sensibles”. Alors qu’en réalité, cette sensibilité est notre plus grande force créative. Mais pour être acceptées, on apprend à la masquer, à la réduire.
Chaque œuvre devient un cri, une caresse ou une prière qui fait entendre une vérité intime.
L’art comme acte de guérison 🎨
Créer, c’est un peu comme ouvrir une fenêtre dans une pièce trop longtemps fermée : ça laisse entrer l’air frais et ça chasse les vieilles poussières de l’âme. Quand les mots manquent, les couleurs, les traits et les formes prennent le relais. L’art permet de transformer nos blessures en paysages, nos larmes en rivières d’encre, nos colères en éclats de pinceaux. C’est une manière élégante de dire au monde : “Regarde, j’ai traversé tout ça… et au lieu d’envoyer un texto dramatique à mon ex, j’en ai fait une œuvre.” 😉
Parce qu’au fond, créer c’est ça : recycler nos émotions, même les plus lourdes, en quelque chose qui a de la beauté, de la valeur, et parfois même… un peu de style.
Un chemin d’audace et de lumière ✨
Être femme et artiste, peut-être un réel acte d’audace dans un monde qui peut se montrer machiste et fermé à l’expression féminine.
Oui, c’est un chemin exigeant, mais qui offre la plus belle des libertés : la liberté d’être soi-même. La liberté de créer sa vie à son image. Est-ce que se regarder chaque matin dans le miroir et se dire “Je me sens à ma place ! Libre d’êrtre la femme que je suis.”
C’est un chemin d’audace :
L’audace de croire en ses rêves, même si personne n’y croit.
L’audace de transformer ses émotions en beauté.
L’audace de se tenir debout, dans un monde qui voudrait parfois que nous restions invisibles.
C’est aussi un chemin de lumière :
La lumière qui jaillit de nos blessures transformées en art.
La lumière que l’on offre aux autres en leur permettant de se reconnaître dans nos créations.
La lumière de la vérité intérieure, qui éclaire chaque geste, chaque trait, chaque couleur.
Trouver ta vérité 🌿
Ta vérité n’est pas dans ce que les autres attendent de toi, ni dans les cases qu’on aimerait que tu remplisses. Elle se cache dans les frissons que tu ressens quand tu crées, dans les moments où tu perds la notion du temps, dans cette petite voix qui murmure : “c’est ça, je me sens vivante.”
Trouver ta vérité, c’est :
Écouter ton corps et ton cœur avant les likes et les regards extérieurs.
Accueillir tes émotions comme une palette de couleurs, même celles qui paraissent sombres.
Accepter ton imperfection comme une empreinte unique, plutôt qu’un défaut à gommer.
Créer pour toi d’abord, et laisser ensuite ton art rayonner vers ceux qui en ont besoin.
C’est un chemin où tu te délestes du “je devrais” pour entrer dans le “j’ai envie”.
Un chemin où tu comprends que ton authenticité touche plus que ta perfection.
Et puis, soyons honnêtes : chercher sa vérité, ce n’est pas une quête mystique où tu dois méditer sur une montagne 365 jours par an. Parfois, c’est juste se dire : “Ce soir, j’ai plus besoin de dessiner que de plier mon linge. Et c’est OK.”
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J’espère que cet article t’aura plus autant qu’il m’a plus de l’écrire ☺️. Partage à toutes femmes artistes qui en auraient besoin ou qui pourraient se sentir réconfortées par cet article.
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